Le Bouddhisme : Histoire, Philosophie et Croyances



Le bouddhisme est une religion et une philosophie fondée sur les enseignements de Siddhartha Gautama, également connu sous le nom de Bouddha, qui a vécu en Inde il y a environ 2500 ans. Les enseignements de Bouddha sont basés sur la compréhension de la souffrance, la cause de la souffrance et la voie vers la libération de la souffrance.

Le bouddhisme enseigne que la souffrance est inévitable dans la vie, et que la cause de la souffrance est le désir et l’attachement. Pour atteindre la libération de la souffrance, les bouddhistes pratiquent les « Quatre Nobles Vérités » : la vérité de la souffrance, la vérité de la cause de la souffrance, la vérité de la cessation de la souffrance et la vérité du chemin menant à la cessation de la souffrance.

Les bouddhistes suivent également le chemin « Octuple » ou le « Noble Chemin Octuple » qui est constitué de huit pratiques : la compréhension juste, l’intention juste, la parole juste, l’action juste, le mode de vie juste, l’effort juste, l’attention juste et la concentration juste.

Le bouddhisme a une variété de traditions et de pratiques, notamment la méditation, les sutras, les cérémonies, les rituels et les enseignements moraux. Les bouddhistes croient en la réincarnation, le karma et la libération finale (nirvana) qui peut être atteinte par la pratique de la méditation et la suivie de la voie bouddhiste.

Le bouddhisme est une religion mondiale avec une présence importante en Asie, mais il est également pratiqué dans de nombreux pays à travers le monde.

Il existe trois grandes formes de bouddhisme : le Theravada, le Mahayana et le Vajrayana.

– Le Theravada : c’est la forme la plus ancienne et la plus conservatrice du bouddhisme. Elle est surtout pratiquée en Asie du Sud-Est, notamment en Thaïlande, au Sri Lanka et au Myanmar. Les adeptes du Theravada suivent les enseignements de Bouddha tels qu’ils sont transmis dans les textes anciens, appelés les Tipitaka, et se concentrent sur l’atteinte de l’éveil individuel (Arhat) par la méditation et la pratique de la morale bouddhiste.

– Le Mahayana : cette forme de bouddhisme est plus récente que le Theravada et est la plus répandue dans le monde. Elle est pratiquée en Chine, au Japon, en Corée, en Mongolie, au Tibet et dans d’autres pays asiatiques. Les adeptes du Mahayana suivent également les enseignements de Bouddha, mais ils se concentrent davantage sur l’éveil universel (Bodhisattva), c’est-à-dire l’atteinte de l’éveil pour le bénéfice de tous les êtres. Le Mahayana met également l’accent sur la compassion et l’engagement dans le monde pour soulager la souffrance.

– Le Vajrayana : c’est la forme de bouddhisme la plus ésotérique et la plus mystique. Elle est surtout pratiquée au Tibet, au Bhoutan et dans certaines régions de l’Himalaya. Les adeptes du Vajrayana utilisent des pratiques tantriques pour atteindre l’éveil plus rapidement. Le Vajrayana met également l’accent sur l’utilisation de mantras, de mudras et de visualisations pour atteindre l’éveil.

Il est important de noter que ces trois formes de bouddhisme partagent les mêmes enseignements fondamentaux de Bouddha, mais diffèrent dans les pratiques et les approches de la spiritualité bouddhiste.

TIPEEE :

Mes livres :
Arcana Mundi – Les rites initiatiques :
Arcana – Les civilisations oubliées :

Pour s’abonner et soutenir ma chaîne

Faire un Don via Paypal

▬▬▬▬▬▬ Arcana Tv sur les réseaux ▬▬▬▬▬▬

➤ Site Web :
➤ Facebook :
➤ Instagram :
➤ Discord :
➤ Boutique Univers Japon : ( code promo 15% : ARCANA )

▬▬▬▬▬▬ Bibliographie ▬▬▬▬▬▬

Philippe Cornu, Le bouddhisme, une philosophie du bonheur ?
Peter Harvey, Le Bouddhisme. Enseignements, histoire, pratiques
Alexandra David-Néel, Le Bouddhisme du Bouddha
Jean Boisselier, La sagesse du Bouddha
Paul Magnin, Bouddhisme, unité et diversité : expériences de libération
Bernard Faure, Idées reçues sur le bouddhisme : Mythes et réalités
Émile Steinilber-Oberlin, Le bouddhisme japonais
Michel Coquet, Shingon – Le Bouddhisme tantrique japonais
Sylvain Kuban Guintard, Shugendo: Les mystérieux moines bouddhistes des montagnes
Jean-Luc Toula-Breysse, Qu’est-ce que le zen ?
XIVe Dalaï Lama, Introduction au bouddhisme tibétain
Cyrille J.-D. Javary, Trois sagesses chinoise
Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme
Louis Frédéric, Les dieux du bouddhisme : Guide iconographique

Lien – l’Union Bouddhiste de France :
Lien – L’Institut d’Etudes Bouddhiques :

▬▬▬▬▬▬ Musiques ▬▬▬▬▬▬

▬▬▬▬▬▬ Tags ▬▬▬▬▬▬

#bouddhisme #religion #bouddha #arcana

Source

28 réflexions sur “Le Bouddhisme : Histoire, Philosophie et Croyances”

  1. Je crois que quelqu'un l'a cité : le meilleur livre pour comprendre le bouddhisme tout en allant à l'essentiel c'est : L'enseignement du Bouddha de Rahula Walpola.

    Le reste, imo, c'est des sutra, des sutra et des sutra.

    + méditation
    + retraites (courtes ça existe à foison !) méditative

    J'ai oublié de faire un message pour cela mais : le Bouddhisme n'est pas une religion intellectuelle du tout. La bouddhisme c'est que de la pratique, que de la pure pratique. Limite il vaut mieux méditer et ne rien lire.

    Après c'est sur que pour "comprendre" les concepts bouddhiques c'est pas mal de lire et de réfléchir. Mais même… je trouve que c'est assez intuitif.

    De toute façon, toute spiritualité n'est qu'une ouverture du coeur.

    Ou encore éventuellement des écoles se concentrent sur le ventre (dan tian intérieur, ou hara, etc.).

    Du coup, où est l'esprit et la compréhension intellectuelle ? Nulle part, ou vaguement en support.

    Ah et en lecture, sinon, bah vous lisez des maitres d'un courant ^^ Parmi mes écrits préférés il y a deux qui Ch'an.

    Ps : je me corrige : dans certaines écoles (gelugpa je crois ?), ils commencent par 10 ans voire plus d'étude des textes. Et ils ne peuvent limite aller dans la pratique pure qu'après. Alors que dans d'autres écoles tibétaines, c'est équilibré, et dans d'autres écoles tibétaines, c'est juste la pratique yogique qui arrive en premier et les textes ne sont qu'un support éventuel.

  2. Bon j'ai repris, alors je sais pas si tu vas corriger après mais :

    Concernant le KARMA.

    Il y a du "bon" et du "mauvais karma" (qui vient surtout de l'INTENTION et non de l'acte). Mais le bouddhiste, oui, il peut être dans la voie karmique : ah je fais du bon karma pour avoir une meilleure vie et une meilleure renaissance.

    Mais en soi la voie ultime est une voie de "non karma". Car ce qui fait qu'à la mort, tu reviens c'est d"'une volonté personnelle de renaitre en fait. Idéalement, la voie bouddhique est une voie "d'annulation du karma". Donc ce n'est même pas d'en créer du bon. Mais ça ne veut pas dire ne plus rien faire ou aucune action.

  3. Il faudrait que j'aille revoir le concept d'arahant par rapport à ce que vous dites.

    Pour le mahayana, il n'y a pas forcément de visualisation. C'est plus dans le vajrayana, qu'on peut inclure d'une certaine manière dans le mahayana. Mais bon, de toute façon, la voie spirituelle est assez personnelle : si t'as pas envie de faire des visualisations beh t'en fais pas !

    Mais principalement dans le mahayana il n'y en a aucune, encore que ça peut dépendre des écoles.

    Ah et pour la nature du Bouddha, les theravadas sont d'accord aussi, en soi. Ils ont juste plus une approche échelonné, encore que par forcément dans la pratique. Car leur pratique est très simple et basique. Mais disons qu'ils ne croient pas forcément que ça sera ok en une vie. C'est plus une façon de voir les choses. Ils aimeraient bien la bouddhéité mais bon… c'est un long chemin. Qui peut arriver à terme vite mais c'est pas très réaliste selon eux.

    Tandis que le mahayana est plus dans l'espoir de l'ici et maintenant, oh ah oui satori ! Et cette voie donne plus de déviance peut-être avec des gens qui croient que oh ça y est ! c'est bon ! un peu comme des pseudo hindou vont s'essayer à la kundalini de chambre et vont croire qu'ils ont atteint moksha.

  4. Mmmh ok je dois reprendre pas mal de passage en 15 min, je sais pas si je vais faire 2-3h… Après c'est plus sur des subtilités, mais pour ne pas mener à l'écueil.

    Le bouddhisme ne parle pas de réincarnation mais de renaissance. Après c'est tumultueux et complexe car les bouddhistes d'Asie semble eux-mêmes dans cette confusion et parlent de "ouii j'espère bien renaitre, dans une bonne famille ou en tant qu'animal humble, etc. par mon bon karma ^^ ".

    Sauf que dans le bouddhisme tout est impermanent, donc même notre soi (moi). D'instant en instant on n'est plus le même. Du coup on "n'est pas", enfin si on est, mais on n'est pas quelque chose de particulier spécifiquement. (D'ailleurs les neurosciences maintenant trouvent que même notre adn change au cours de notre vie 🙂 donc même ce qu'on croyait être le plus nous matériellement et qui nous fondent se modifient 🙂 bon je vais pas rentrerndans le concept d'âme…)

    Donc je reviens à ce que je voulais dire : donc on se réincarne pas, ça n'a pas de cohérence, personne ne peut se "réincarner". J'ai moi même du mal à comprendre ce concept ou ça cohésion. Ca paraitrait plus chill de dire ouais ok donc on n'a pas d'ame bien, et on ne renait même pas. Genre cpnception limite matérialiste. Mais non on "renaitrait" mais je sais pas alors… ???? Donc on est une sorte d'amas d'agrégats et qui se disloque, mais quand on meurt bah si on a envie de renaitre en samsara, beh en fait on se retrouve nous et en même pas nous (puisqu'il n'y a pas de "nous", enfin de "je" xD), et on "renait". Mais après on n'est plus le même que dans notre vie précédente… Puisqu'on n'a pas de soi (moi). Bref mais donc il n'y a pas "d'ame" qui se réincarne en tout cas dans le bouddhisme.

    (Pour les hindous en soi : bien que ce soit d'une école hindoue que je reprend ça, je crois que les hindous pensent se réincarner avec "leur atma", mais "leur atma" ce n'est pas eux en soi : l'atma c'est en le supreême Brahman qui est l'essence de leur vie et de la vie qui est . C'est l'essence divine l'atman. D'ailleurs j'ai compris le bouddhisme comme ceci : Bouddha a parlé d'anatman pour éviter l'écueil peut-être des hindous qui ont fini par faire dévier le principe d'atman ? En croyant que c'est eux même qui se réincarnent ??? Leur âme, en un atman, c'est juste une sorte de force divine qui se reprend ??? C'est complexe. En fait en étudiant hindouisme et bouddhisme, en général, on ne voit aucune différence. Et on peut ajouter le taoïsme. Et il semblerait que ce soit pareil si on étudie les paganismes occidentaux anciens, mais bref, un autre sujet xD)

  5. Assez d'accord avec toi sur la révélation et en même temps pas d'accord. Déjà il y a une sorte de chaine de cause à effet, on peut prendre ça comme un fort déterminisme, puis aussi dans la méditation on se laisse couler dans le présent, le réel, et ce n'est pas nous qui créons la vérité (enfin là aussi ça peut être sujet de discussion : d'une certaine manière, on se crée nous même notre théorie et notre connaissance personnelle sur le monde ! peut-être que tout n'est que tromperie !). La vérité d'une certaine manière nous est donné et on pourrait dire "descend du ciel". On peut dire que le méditant pratique et accède à… Mais la méditation pure est une "non méditation", il n'y a plus de pratiquant, plus de pratique, donc nous n'accédons en soi pas à quelque chose par nous même. Et je pourrais aussi apporter une négation de ma négation : il n'y aurait donc évidemment, pas non plus, de vérité qui nous soit révélée d'ailleurs, venue à nous.

    En fait c'est un peu ça, en méditation, on retire les "voiles" de notre esprit, on se défait : "on" accède à la connaissance déjà là, déjà présente. Eventuellement c'est cela notre effort : on retire les voiles de quelque chose qui est déjà là.

    Mais comment retire-t-on les voiles ? Par quel effort ? par quelle action ? Par la non action, par le non effort.

    Bon il y a des pratiques plus ascétiques, plus "yogiques", volontaristes mais ce n'est pas la méditation ultime et qui est un sorte de non effort, de laisser faire. La prajna s'acquiert (/ s'acquierait) plus par une sorte d'ABANDON, c'est quand on lache les armes. On ne lutte plus, on ne cherche plus, etc. Et d'un coup la vérité est révélée, se révèle à nous. Au Japon, c'est ce qu'ils appellent un satori (éveil, en fait). C'est quelque qui vient et qui sursaute à notre esprit !

  6. Bon bah je vois beaucoup de commentaires positifs sous la vidéo donc je m'attendais à peu devoir commenter mais pour dieu/les dieux :

    Je suis d'accord pour "les dieux" mais à la limite il vaut mieux ne pas utiliser le terme de "dieux".

    Ceci dit c'est souvent la traduction utilisée pour le niveau le plus élevé d'existence possible, tout en n'étant pas optimal, mais tu le diras p-e après.

    Concernant le dieu créateur : il semble qu'il y a Brahma mais Brahma lui même ne sait pas pourquoi il crée des mondes et des univers.

    Le Bouddha aurait été au-delà et "plus fort", "plus connaissant" que Brahma. Brahma en fait serait un peu dans une sorte de samsara xD on pourrait dire 😛

    Ceci dit le but du bouddhisme est d'atteindre la prajna et donc de dépasser Brahma et les dieux : ils sont eux mêmes dans une sorte de samsara. P-e que Brahma est dans un cycle de renaissance, pourrait on dire.

    Donc le Bouddha dit qu'on peut dépasser ce "dieu créateur" et tout dieu possible.

    Mais déjà ici dans ce que j'ai expliqué, on n'est pas dans de l'athéisme. Enfin un athéisme matérialiste je veux dire. On parle de dieux, de divinités, de spirituel, de spiritualité. Et le Bouddha et le bouddhisme sont pour aller au delà, dans la connaissance métaphysique pure et ultime : la prajna.

    Et la prajna dans mon exemple fait aller, connaitre, au-delà de Brahma (par exemple). C'est la connaissance ultime : la connaissance pure, totale, "du tout", "de tout".

    Mais comment définir autrement cette connaissance que comme la connaissance de Dieu, du Dieu, de Allah, du Dao, du suprême Brahma(n) ???

    On ne va pas nulle part, ou ailleurs, avec la prajna. On revient à la connaissance du "grand tout", etc. Et il me semble que c'est ce qu'on appelle "Dieu". C'est l'Illimité, l'Incommensurable, l'Inconnaissant, le Non-Être, l'Un, l'Unité éternelle, l'Eternel… Je crois que c'est ce qu'on appelle Dieu. Après c'est cool dans le bouddhisme de ne pas dire cela comme cela, pour ne pas porter à confusion, ou encore trainer dans l'erreur les pratiquants. Non, ne définis pas ce que tu cherches, ne le fige pas, ou alors tu vas déjà le réduire et te tromper. Tu vas aller dans une expérience (expérience = connaissance) limitée, trop restreinte de ce qui Est. Tu n'iras pas dans la connaissance ultime : la prajna.

  7. J'ai pas mal étudié et pratiqué aussi pourrait on dire le bouddhisme, voire je pratique encore, c'est assez complexe…

    Je vais faire quelques comm sur la vidéo. (Je mets des pauses, ici ma première.)

    Je suis étonné au début d'entendre qu'il y a des pratiquants virulents dans le bouddhisme, car je n'en ai rencontré aucun. Si ce n'est éventuellement de défendre des thèses de leur école, genre les theravadins, quand je leur ai parlé de la vacuité, voire de la vacuité de vacuité et qu'il n'y aurait en soi pas de séparation entre samsara et nirvana, pour écouter un peu leur avis dans ma recherche, pour ma recherche personnelle de la "connaissance ultime" (transcendante ; la PRAJNA ou "sagesse", ce qui donne la sagesse : la connaissance du monde, de ce qui est, ce qui permet d'atteindre le nirvana). Ils m'ont plutot ri au nez en mode "ahah oui ??? les mahayanistes qui croient que le samsara et nirvana sont la même chose ou qu'on ne peut pas sortir du samsara réellement, etc. non c'est n'importe quoi xD".

    Eventuellement les "zénistes" européens (qui sont selon moi et d'autres en pleine dérive) qui sont très à cran sur les codifications (alors que le Ch'an est justement, à lire les textes, le bouddhisme le plus libre et sans règle, mais c'est normal : le zen est le ch'an japonisé, et les japonais sont un peuple carré, où tout est codé). (ceci dit le confucianisme a énormément codé en Chine, mais les chinois sont "plus libres" dans la vie sociétale, dans leurs comportements, etc. plus individualistes, bref !).

    Ok et oui, alors pour le nombre de bouddhiste : je suis d'accord. Par exemple en Chine, que 5% voire moins de bouddhiste ??? (par exemple), et bien… en fait j'ai été en Chine, deux mois, étudier taoïsme et un peu bouddhisme chinois et culture. C'est vrai que d'une certaine manière JE NE SAIS PAS S IL Y A 5% de bouddhiste, ça me parait trop. Mais en même temps…. Bah dans les lieux sacrés, le nombre de visiteur, le nombre de chinois qui font des offrandes… puis les chinois vénèrent le Bouddha/bouddhisme pour l'après-vie, limite je dirais que d'un point de vue laïc, ce n'est pas 5% mais… 95% des chinois qui sont bouddhistes !

    Si on prend en terme de sympathisant, le bouddhisme est la seconde ou première religion du monde !

    Le christianisme en nombre semble augmenter (grace à l'Afrique je crois) mais est en déclin en occident et les occidentaux ne sont même plus très chrétien laïc, p-e vaguement "déiste"… Enfin c'est en Europe ça, car aux USA, les américains sont très chrétiens. Par contre le bouddhisme est une entrée subtile par le bas en fait : à peu près, tout le monde trouve cool le bouddhisme ! En amérique du sud et en Afrique je ne crois pas, mais globalement c'est un peu comme si toute l'Amérique du nord, toute l'europe, toute l'Asie, toute l'océanie était "pseudo bouddhiste". D'un coup on arrive près du christianisme voire on le dépasse.

    Ce qui serait drole serait que le taoïsme se propage beaucoup plus. Par contre le taoïsme c'est la religion spécifique chinoise et c'est vrai que ça se propage via la médecine chinoise, les méridiens, le yinyang… Et ça aussi les gens trouvent ça cool. C'est léger, subtil, c'est beau, c'est floral. Techniquement on présenterait le taoïsme à l'ensemble de l'humanité que 90% dirait "ah oui c'est bien le taoïsme, oui je suis un peu taoïste !"

    Après, en creusant, le nombre de sumpathisant bouddhiste ou taoïste diminuerait peut-être car d'un point de vue absolu, métaphysique, ça peut devenir très aride. Ou c'est très complexe de comprendre la philosophie bouddhiste avec le tétramachine, les négations et double négations. (Ce dans quoi le taoïsme se rapproche très fortement.)

    Mais c'est aussi pareil pour l'hindouisme, encore que peu de gens le comprennent réellement. Disosn que c'est moins aride que les "religions abrahamiques". moins aride mais très complexe, et en même temps, il y a une morale, une éthique, des rites… Et en même temps de nos jours, il y a par exemple un christianisme plus allégé. Etc. bref, je relance !

  8. bonjour.je cherche bcp de bonnes lectures ,notamment sur le théravada(les autres formes m'intéressent aussi)il me semble que walpola rahula et môhan wijayaratna sont d'excellents auteurs.en conseillerez vous d'autres?
    cordialement.

  9. Très intéressant, merci ! Une question sur le Theravadha. Je croyais avoir compris qu'une de ses caractéristiques était qu'il n'y avait pas besoin de support matériel pour l'exercice de la religion. Pourtant en Thaïlande ou en Birmanie, tous les temples ont de très nombreuses statues du Bouddhas. Est-ce que j'ai mal compris ? Ou y a-t-il une autre raison ?

  10. Bravo pour cette vidéo même si je suis pas d'accord sur certains aspects que je vais développer. J'ai suivi un enseignement Theravada mais j'ai une question au sujet du Bouddha Amitabha vénéré par les pratiquants Tibétains et aussi par ceux du Mahayana (j'ai l'impression d'après toutes mes recherches qu'il n'a jamais existé sur Terre a t-il comme le Bouddha Gautama transmis un enseignement quelles sont les dates/lieux où il aurait vécu? …) , j'ai des amis de ma famille qui ont offert des statues de ce Bouddha à l'époque mais je ne m'étais pas posé cette question, j'ai vu des liens avec l'école de la Terre Pure mais j'avoue être totalement confus … Pour moi je suis pas d'accord l'Occident a rencontré le Bouddhisme bien avant le XIXe siècle car des descendants des compagnons d'Alexandre le Grand (Démétéros entre autres) avait rencontré des bouddhistes d'Inde. Il y aurait (je précise au conditionnel) introduit la culture des statues pour les pratiquants bien avant que le Mahayana ou autre courant fasse ce choix (on voit des traces d'art Gréco-Bouddhiste env 200 ans avant J-C, datant de cette période …), bien évidemment infos à vérifier, même si je fais mon théravadiste mdr & je taquine bien sûr, je suis avant tout quelqu'un qui essaie d'apprendre et de se remettre en question. Le plus important dans le Bouddhisme c'est d'accéder à la Connaissance, tout un peu comme si on accédait à une bibliothèque pour se développer ou bien aller dans une salle de sport pour se perfectionner, tout est question de régularité et d'hygiène de vie respecteuse de soi et d'autrui, c'est une discipline. D'un point de vue théologique et pratique dans le Theravada il est possible d'atteindre l'Eveil dans une vie présente à partir du moment où le Karma est purifié (depuis soit les vies précédentes, soit existante), ou déjà suffisamment pur, après la personne qui se prétent Eveillé partout et dans les médias, je dis méfiance. 1:38:48 Je ne suis pas non plus d'accord il existe également un Panthéon dans le Theravada, on le remarque dans les temples et prières (Entre la déesse de l'eau et de la Terre, les Oiseaux et Dragons célestes protecteurs de Bouddha, les Ogres protecteurs du temple et des pratiquants mais aussi du Mal…la liste est longue). Pour finir on dit pas GautOma mais GautAma ;-), parole d'un ancien Bikkhu. Evidemment je suis ouvert à tout débat ou question.

  11. Bonjour,
    Je viens de découvrir cette vidéo documentative qui m'a apporter une meilleur conpréhension et éclaircissement sur certains sujets développés
    Un grand merci, d'ailleurs je l'ai enregistré pour la regarder à nouveau.
    J'attend impatiemment les autres vidéos complémentaires sur le sujet

  12. J'ai rarement vu quelqu'un qui a une si bonne connaissance du Bouddhisme. Il y a certaine chose dont je ne suis pas d'accord, car cela dépend du degré de la connaissance. Là, on est au niveau supérieur sur Youtube, c'est un plaisir de trouvé qq'un qui transmet sa connaissance tout en étant neutre dans différents courants Bouddhiques. Bravo.

  13. Merci beaucoup pour ces explications structurées et éclairantes. Cela me fait une révision bienvenue, avec en prime des apports notamment historiques. Bonne continuation à votre chaîne…

  14. J’étais partisant bouddhiste j’ai même pris ma prise de refuge. Mais le jour de naissance de ma première fille, je ne l’ai plus été à cause du fait que le bouddhisme préconise de se détacher de l’amour pour pas souffrir pour atteindre l’éveil plus facilement.

    Je bloque sur ça en fait jusqu’à ta vidéo à 1h30… l’acceptation de la perte et non le détachement complet !!!!!

    j’ai pensé qu’il fallait carrément ne plus aimer pour mieux vivre le bouddhisme. Je n’avais pas compris que c’était surtout être conscient qu’il peut y avoir une perte

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier
Retour en haut