Les huit guerres de religion en 6 minutes



Une vidéo du Musée protestant :

Retrouvez le parcours du Musée sur les huit guerres de religion :

A partir de 1517, le protestantisme se développe en France. Rapidement le nombre de
protestants augmente ; beaucoup de nobles se convertissent et forment un parti puissant. Et le
catholicisme majoritaire se sent concurrencé.

En 1560, à la suite du fiasco de la conjuration d’Amboise, les protestants qui ont tenté
d’enlever le jeune roi François II sont pendus.

Catherine de Médicis, régente de France, réunit en 1561 des théologiens catholiques et
protestants au colloque de Poissy pour tenter une réconciliation. En vain. La rivalité débouche
sur la guerre. […]

Retrouvez la vidéo et le texte dans son intégralité sur notre site :

Réalisation : Émeline Ferron
Production : Fondation Bersier

#histoire #protestantisme #religion #christianisme

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37 réflexions sur “Les huit guerres de religion en 6 minutes”

  1. Non mais on nous impose de connaître cette histoire ok mais le nom ne résume en rien les faits ! C'est une affaire française entre Français, en qu'elle année la France a reçu un Prophète et Un Livre saint pour parler de religion ? Le terme religion n'est pas du tout approprié. Si c'était bel et bien une affaire de religion forcément l'une des terres Sainte qui a reçu Le Livre l'aurait ordonnée.

  2. À 1:20, vous expliquez l’incompatibilité du protestantisme avec la fonction de roi. Pourtant d’autres pays ont connu des rois non catholiques, et sacrés (comme le roi d’Angleterre depuis Henri VIII).

  3. Super bien résumé avec une très belle animation! Par contre la première guerre de religion n'est pas déclenchée par le massacre de Wassy mais par le fait que le roi et la reine mère se mettent sous la protection du Triumvirat (Guise, Jacques Saint André et Montmorency). Aussi, le massacre de la St-Barthelemy n'a pas été orchestré par le roi, ni n'a eu son assentiment, c'est seulement le massacre des nobles protestants accompagnant le futur Henri IV qui fut effectivement (et encore c'est un débat chez les historiens) supposément donc orchestré par la famille royale 🙂

  4. Et aujourd'hui nous allons recommencer la meme chose avec l'Islam, religion que nous avons importé avec l'immigration. On apprend jamais de nos erreurs. Dans un pays, il faut de l'uniformité. Pas de place pour dautres religions ou cultures que celles établies

  5. L'oecuménisme avec les catholiques ne peut ètre que mondain (nos deux théologies sont incompatibles) ou stratégique (pour faire front commun à l'islam, au talmudisme, à l'athéisme et au satanisme)

  6. Nous musulmans, vivons toujours dans votre 16ème siècle. Même ambiance et prédominance des textes "sacrés" barbares dont la vénération est partagée par les fanatiques et les "mauvais musulmans", AKA "modérés. Sans parler des chiites/sunnites.
    Les courants humanistes de l'intérieur sont marginaux et apanage d'une petite minorité. Largement excommuniée d'ailleurs

  7. Puisque souvent vous vous en fichez des populations sourdes, voici le TRANSCRIPT de votre vidéo, car les soustitres automatiques ne sont pas cohérents.

    La Marche à la Guerre – 1560 – 1562

    A partir de 1517, le protestantisme se développe en France et rapidement le nombre de protestants augmente. Beaucoup de nobles se convertissent et forment un parti puissant et le catholicisme majoritaire se sont concurrencés. En 1560 la conjuration d’Amboise accentue la tension. Des protestants tentent d’enlever le jeune roi François II. Ils échouent et sont exécutés. Catherine de Médicis, régente de France, réunit alors en 1561 des théologiens catholiques et protestants au Colloque de Poissy, pour tenter une réconciliation. En vain. La rivalité débouche sur la guerre.

    L’explosion des Haines – 1562 – 1572

    En mars 1562, les troupes du duc de Guise incendient Wassy, puisant la mort de 50 protestants. Les guerres civiles se rendent alors à travers toute la France.

    Le conflit se situe sur trois plans.

    Religieux : pour les catholiques, le christianisme ne peut être que catholique romain ;

    Institutionnel : le trône de France repose sur le catholicisme. Dieu est celui qui élève le roi à sa fonction.

    Nobiliaire : la rivalité est aussi celle de les grandes familles – Les Guise du côté catholique, et les Châtillons, du côté protestant, avec à leur tête l’amiral de Coligny.

    Les violences se multiplient. Les armées étrangères interviennent. Les Espagnols ont soutenu les catholiques, et les troupes allemandes et anglaises ont soutenu les protestants.

    Les trois premières guerres se succèdent, entrecoupées de traités de paix éphémères.

    Afin de rapprocher les parties, Catherine de Médicis organise le mariage de sa fille Marguerite de Valois avec le protestant Henri de Navarre. Le 24 août 1572, pendant les festivités, a eu lieu le massacre de Saint Barthélemy, à l’instigation des Guises avec l’assentiment du roi Charles IX. 4000 protestants sont massacrés à Paris, dont l’amiral de Coligny et les chefs protestants, et d’autres massacres se poursuivent en province.

    1572 – 1584 – Une Guerre Politique – La Complexité des Enjeux

    La Saint Barthélemy a deux conséquences majeures. La population protestante du royaume baisse, en raison de conversion et d’un exode massif vers l’étranger. Une quatrième guerre éclate. Les protestants se soulèvent dans le Midi, et créent l’Union de Protestants du Midi, une sorte d’état dans l’État.

    La mort du roi Charles IX en 1574 complique encore la situation. Un mouvement politique de malcontents formé à la fois de catholiques modérés et de protestants conteste le nouveau roi Henri III.

    1584 – 1589 – Le roi de France – peut-il être protestant ?

    La mort du duc d’Anjou, dernier frère du roi en 1584, inquiète les catholiques. Le roi Henri III n’a toujours pas de descendance et la dynastie des Valois n’a donc plus d’héritier. Le chef de la maison des Bourbons, le roi Henri de Navarre devient ainsi l’héritier légitime mais… il est protestant. Cette perspective est inacceptable pour les catholiques intransigeants qui se regroupent dans la Saint Ligue. Conduite par le duc des Guises, la ligue désigne un autre héritier pour le trône : le cardinal des Bourbons, l’oncle d’Henri de Navarre.

    Dans ce contexte, la guerre reprend en 1585. Face à la trop grande puissance des Guises, le roi Henri III donne l’ordre d’assassiner les Guises en 1588. En réaction, le roi est lui-même assassiné six mois plus tard par un moine.

    Reconnu par Henri III comme son successeur légitime, Henri de Navarre devient Henri IV, roi de France, en promettant de se faire instruire dans la religion catholique.

    1589 – 1598 – L’Ultime Phase des Guerres

    Henri IV doit conquérir son royaume. En raison de l’opposition farouche de la Sainte Ligue. Cette longue conquête du pouvoir est près de dix ans. Après ses victoires aux batailles d’Arques et d’Ivry, Henri IV assiège Paris. Mais il comprend qu’il ne sera jamais accepté s’il reste protestant.

    En 1593, il se convertit au catholicisme, la tradition raconte qu’il aurait dit : Paris vaut bien une messe. Il est sacré roi de France à Chartres le 27 février 1594. Le 13 avril 1598, il signe l’édit de Nantes, qui met une fin aux Guerres des Religions, après 36 ans de guerre civile.

    L’édit rétabli la paix religieuse, en octroyant protestants à la liberté de conscience, à larges exercices publics de leur culte, et l’accès à tous les emplois civils et militaires. Les catholiques, obtiennent le droit de célébrer la messe dans tous les lieux.

    Hélas, la paix et la tolérance religieuse sont de courte durée. Les conflits politico-religieux reprennent sous Louis XIII, entre 1620 et 1622. Louis XIV va plus loin, avec une politique de restriction et de suppression des libertés religieuses. Ce qui aboutit en 1685 à la révocation de l’édit de Nantes par l’édit de Fontainebleu. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que les protestants retrouvent la reconnaissance de leur religion, et la seconde moitié du XXe siècle pour que protestants et catholiques s’ouvrent progressivement les uns aux autres, dans une démarche œcuménique.

  8. Je suis issu d'une famille…(…) protestante, Les Cocquet ( Coquet ) du Nord – Pas-de-Calais et Picardie… (80) ( Chirurgiens ) 16e et 17e siècle…
    Je trouve de plus en plus Quasi absurde… la guerre de religion entre Catholiques et Protestants…
    Un bon résumé.. mais, trop court… Ceci dit..
    Je m'abonne à votre chaîne… 🤫👍😁

  9. Encore et toujours on ne parle pas de la guerre des Camisards dans les Cévennes de 1702 à 1704, sous le règne de louis capet n°14.
    A croire qu'une guerre menée par les gens du peuple sans l'appui des nobles n'a pas sa place dans l'histoire de France.
    C'étaient de simple paysans, ou de petits ouvriers, et ils demandaient simplement l'édit de tolérance, que chacun puisse pratiquer sa religion comme il l'entend, sans que l'état ne s'en mêle.

  10. Vidéo très intéressante, les animations, les bruitages et la voix de la narratrice rendent la vidéo ludique et agréable, toutefois le son des bruitages est un peu trop fort ce qui rend compliqué l'écoute de la vidéo.

  11. Cela aurait judicieux aussi de préciser que ces Soi-disante
    " Guerres de Religion " était souvent juste des OPAs sur d'autres richesses.
    Et que cela a donné a plusieurs reprises des " Fuites de Cerveaux " hors de France :

    – Les Cathares qui fuient avec leur système de lettres de Credit.
    – Les Protestants qui fuient dabord en Hollande, Allemagne puis aux USA.
    – Et enfin les Huguenots qui font de même.

    Les Français n'ont pas la souplesse Mentale des Anglo-saxons …

  12. bravo pour cette vidéo. Les bruitages (nécessaires ?)… hélas parasitent le message. Le mixage voix off bruitage fait que l'on entend très moyennement le texte. C'est dommage.

  13. Seule petite erreur : vous dites que le massacre de la Saint Barthélémy a été autorisé par le roi mais c'est faux. Le roi avait seulement ordonné la mise à mort de certains chefs protestants qui menaçait de reprendre la guerre civile suite à la tentative d'assassinat de Coligny, mais la situation est devenu incontrôlable et les catholiques, menés par le duc de Guise, ont désobéi au roi et ont étendue le massacre à tout les protestants de Paris puis de France.

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